lundi 11 février 2008

LE MYSTÉRIEUX ATTENTAT MANQUÉ DU LAPIN TUEUR SUR JIMMY CARTER





20 janvier 1979, Plains, Géorgie. Jimmy Carter, actuel président démocrate américain, est en train de pêcher seul dans sa barque. Ses gardes du corps se sont mystérieusement éloignés de la berge. Il est 9h30 du matin, quand soudain un lapin des marais (Sylvilagus aquaticus) fonce à la nage vers le navire présidentiel, « sifflant de manière menaçante, ses dents visibles, ses narines ouvertes et ses yeux injectés de sang ». Le dangereux animal tente alors de grimper dans l'embarcation et le président hurle aux secours. Mais étrangement, personne n'intervient. Jimmy Carter doit alors user de tout son courage pour combattre le « Killer Rabbit » (tel qu'il fut surnommé) et le faire fuir à coup de rame. Le lapin tueur, ne s'attendant pas à autant de resistance, abandonne finalement sa victime et s'enfuit à la nage. Mystérieusement, ce dangereux lapin ne sera jamais retrouvé.





Sain et sauf, Jimmy Carter raconta cet attentat manqué à son staff. Mais personne ne le crût, soutenant que les lapins ne pouvaient pas nager et qu'ils ne s'approchaient jamais d'une personne de manière agressive. Cependant, une preuve irréfutable vint confirmer plus tard la thèse de l'attentat : une photo prise par un photographe de la Maison Blanche où l'on distingue très clairement le tueur s'enfuyant après l'attentat manqué (ci-contre).



L'affaire fut etouffée par la Maison Blanche. En effet, les USA vivaient encore dans le traumatisme de l'assassinat de Kennedy et les autorités ne souhaitaient pas alarmer l'opinion.



Ce ne fut que des mois plus tard que l'affaire fut révélée au public mais de façon satirique, de sorte que la presse en fit les gros titres sans vraiment de sérieux. Par exemple, une caricature fût publiée représentant un lapin sous le titre « Paws » (« pattes ») et parodiant ainsi les Dents de la mer (« Jaws » en anglais).



Mais le malaise n'en demeurait pas moindre : qu'est-ce qui avait donc pousser un animal de nature inoffensive à attaquer un homme, et qui plus est, le Président des USA ? Comment ce lapin avait-il pu surmonter sa peur de l'eau et nager à toute allure vers l'embarcation ? Pourquoi à ce moment précis les gardes du corps s'étaient mystérieusement éloignés de la berge ? Et enfin, comment le tueur réussit-il à s'enfuir alors que le secteur était quadrillé ? A ce jour, ces questions troublantes restent dans l'ombre.




Cependant, si l'on s'interesse plus en détails à la présidence de Jimmy Carter, des éléments de réponse aparaissent. Le 39ème président des USA, surnommé « the Peanuts King » (le roi de la cacahuète), n'appartenait pas à la classe politique de Washington, mais il sut retourner cet handicape comme atout face aux électeurs qui avaient encore à l'esprit le scandale du Watergate. Carter était donc un président atypique et peu expérimenté, plein de bons sentiments et de promesses idéalistes. L'une d'elle était de faire éclater la vérité sur les dossiers concernant les OVNI. Il faut savoir qui si Jimmy Carter était fasciné aux sujet des OVNI, c'est parce que lui même en avait vu un ! En 1969, il emplit et signa un formulaire (traduction en français) destiné au Bureau international des OVNI situé à Oklahoma City où il déclarait avoir discerné clairement "un apareil aussi brillant que la lune, pendant 10 minutes". Cette vision fut démontée par le sceptique Robert Sheaffer qui déclara qu'il s'agissait d'une « méprise complexe avec Vénus entourée d'un halo ». Cependant, Jimmy Carter continua à s'interesser au sujet, demandant frequemment l'accès aux dossiers secrets de la CIA. Jusqu'au jour où... survint le drame du lapin tueur.



Quelques temps plus tard, le président affirmait dans une interwiew ne plus croire que sa vision d'OVNI était due à des visiteurs d'origine extraterrestre. Il expliqua que pour lui le sujet OVNI n'était plus très important, qu'il avait rempli sans vraiment y penser le formulaire du Bureau international des OVNI, probablement suite à ce qu'un de ses fils, alors adolescent, le lui ai suggéré... Difficile de croire que cet homme de convictions - il en faut pour diriger les USA - renia ainsi du jour au lendemain ses certitudes à propos des OVNI. Cet attentat semblait l'avoir profondément marqué.




Les pièces du puzzle se mettent alors naturellement en place. Quelle force terrestre était capable en 1979 de transformer un lapin inoffensif en machine à tuer, de le pousser à se jeter à l'eau et de cibler très précisément le président des USA ? 30 ans plus tard, la science ne permet toujours pas une telle prouesse sur le contrôle mental d'animaux aussi primitifs. De plus, qui avait intérêt à provoquer la mort du président ? Qui avait tout intérêt à ce que ce président trop curieux ne révèle au public les secrets concernant l'existence OVNI ?



La réponse, vous l'aurez déjà compris, s'impose par elle même : seules des entités extraterrestres avaient les compétences et les intérêts à faire taire Jimmy Carter. Et ceci par une stratégie qui peut nous sembler incroyable (voire humouristique) mais qui en réalité témoigne de la perversité de ces entités extraterrestres : transformer la plus « innocente » des créatures terrestres en effroyable machine de guerre destinée à éliminer les cibles les mieux protégée.



Toutefois, une question subsiste : qui était complice de ce complot ? Qui avait éloigné les gardes du corps du président à cet instant précis ? Ou encore, qui aurait aleter les extraterrestre du fait que ce président fouinnait un peu trop ? Et qui a sans doutes par la suite approché Jimmy Carter pour lui signifier de se taire ? Aujourd'hui il apparait très clairement que cette personne, soutenue par l'administration américaine, ne pouvait être autre que le Directeur de la CIA de l'époque. Cet homme n'est autre que le 41ème président des USA et père du 43ème : George H. W. Bush.





Sources :

Larry J. Sabato, Jimmy Carter's Killer Rabbit - 1979, Washington Post, 1998

Cecil Adams, What was the deal with Jimmy Carter and the rabbit?, Straight Dope, 10 novembre 1995

President Jimmy Carter and the "killer rabbit", 20 avril 1979




Aucun commentaire: